Péninsule de Coromandel

27 au 29 avril 2017

Tôt le matin, l’excitation est à son comble ! C’est le jour du pick-up du camping-car… le rêve des garçons, tellement attendu depuis des mois… Pour cette première familiale, et en raison des coûts dans ce pays, nous avions réservé depuis des mois le modèle le plus économique possible tout en préservant un minimum d’espace vital. Et c’est un vieux modèle Ford Transit Path Explorer 5 places qui a déjà bien roulé avec plus de 465 000 km au compteur que nous découvrirons, à la déco et aux couleurs un peu passées, mais qui nous va bien pour nos débuts de campeurs motorisés. Moins de risque de perdre la caution en cas d’égratignure ! Nous ferons quand même changer un des pneus un peu douteux avant de prendre la route, puis cap vers la péninsule de Coromandel pour démarrer, pas trop loin d’Auckland. Notre séjour est court dans ce pays et nous n’avons pas l’intention de rouler non-stop, donc nous choisissons de ne pas faire le Northland et de limiter nos escales jusqu’à Wellington où nous rendrons le véhicule dans 13 jours. Malheureusement, depuis quelques années déjà, le camping sauvage n’est plus autorisé en Nouvelle-Zélande et les stationnements en campings hors de prix. Nous devons donc cibler nos points de chute en fonction de la cartographie des sites DOC, des aires de camping plus abordables gérées par l’équivalent du Conservatoire des eaux et forêts, à l’entrée ou à proximité de réserves.

Il faut un petit temps d’adaptation pour la conduite à gauche avec un véhicule plus large qu’à nos habitudes, mais finalement ça se passe pas mal, une fois le plein de ravitaillement fait à Thames, sur les petites routes en lacets ou les chemins caillouteux pour traverser la péninsule d’ouest en est à partir de Amodeo Bay. La région de Coromandel est entre mer et terres bien vallonnées en son centre. Les temps de parcours sont finalement assez longs. Et nous arrivons à la tombée de la nuit à Waikawau Bay dans un DOC au bord d’une plage bien sauvage. Il faut dire qu’à 18 heures il fait nuit noire ici, ce qui raccourcit considérablement les journées et prolonge nos soirées dans l’habitacle ! On ressort donc le jeu de cartes pour des parties de poker aux cacahuètes ! Rien d’autre à faire aux alentours. Il faut économiser l’énergie des ordinateurs car pas de branchement électrique non plus dans ces campings bon marché, et évidemment pas de wifi ! La région est connue pour ses étonnantes sources d’eau chaude sur la plage. Il suffit de creuser dans le sable pour faire jaillir de l’eau parfois vraiment très chaude  et s’installer dans un bassin avant que les vagues ne le refroidissent à marée montante. Nous les expérimentons le lendemain avant, sans autre choix dans le coin, de passer notre seconde nuit dans un vrai camping à 85$NZ la nuit pour 4 ! Aïe ! Ça fait cher le branchement électrique et la douche chaude…. Première expérience de la Dump station aussi ici….Hummm… Les camping-caristes comprendront…. Après un très beau temps depuis notre arrivée au pays des kiwis, notre réveil au troisième jour se fait sous la pluie. Nous ne l’avions pas anticipé et il a fallu ranger fissa le linge mouillé étendu dehors et être créatifs pour le mettre à sécher à l’intérieur du véhicule. Bonjour les romanos ! Nous réussirons presque à passer entre les gouttes pour descendre voir Cathedral Cove, une formation qui ressemble à celle d’Etretat en France mais avec un chemin d’accès goudronné à travers la végétation. C’est aussi ça la Nouvelle Zélande : des aménagements bien propres sur les sites touristiques, des villes ultra-clean, des plages sauvages mais avec de jolis petits escaliers d’accès en bois, des campagnes tirées au cordeau, des bords de route bien tondus. Rien ne dépasse ici !

Waikawau Bay Campiste : waikawau-bay-campsite

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